À seulement 20 ans, Dean Huijsen est déjà installé comme un titulaire indiscutable en équipe d’Espagne. Depuis ses débuts, le défenseur central du Real Madrid n’a pas manqué une minute sous le maillot de la Roja. Un impact immédiat qui rappelle l’importance stratégique que la Fédération espagnole accorde à son profil, au même titre que celui de Lamine Yamal.
Né à Amsterdam en 2005 et formé à la Juventus avant de rejoindre le Real Madrid, Huijsen savoure son ascension rapide.
« Tout est allé très vite, mais étape par étape » confie-t-il. Son intégration express au sein de la sélection nationale a confirmé l’impression laissée dans son club : celle d’un défenseur moderne, sûr de lui, capable de s’imposer dans la relance comme dans les duels.
Huijsen assume déjà ce rôle central. « Depuis que j’ai débuté, je n’ai pas perdu une seule minute. Je sens que la confiance du coach et des coéquipiers est totale. »
Héritier d’une tradition espagnole
Interrogé sur les modèles qui l’inspirent, le Madrilène n’hésite pas. « On a sous-estimé la sortie de balle de Sergio Ramos. Tout le monde parlait de son agressivité et de ses buts, mais sa relance a marqué une génération. »
Une référence assumée, à l’heure où Huijsen incarne cette école espagnole des défenseurs capables d’être les premiers organisateurs du jeu.
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Sous ses airs encore juvéniles, le Néerlandais naturalisé espagnol impressionne par sa maturité. Il admet qu’il a dû travailler son caractère. « Quand je suis arrivé, j’étais plutôt timide. Aujourd’hui, je parle, je commande et je prends des responsabilités. »
Loin du terrain, Huijsen se décrit comme un jeune de son âge, partageant des moments avec ses amis et restant proche de sa famille installée à Marbella.
Un avenir écrit en grand
Mais son professionnalisme transparaît : il veille à son hygiène de vie, n’hésite pas à se corriger en visionnant ses matchs et garde une obsession pour la progression constante.
Avec le Real Madrid, il côtoie déjà des références mondiales comme Mbappé et Vinícius, mais garde la tête froide. « C’est le meilleur endroit pour progresser, car chaque entraînement est d’une intensité incroyable. »
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En sélection, il voit grand et veut devenir un cadre de la Roja à long terme. « Mon père m’obligeait à travailler mes passes longues quand j’étais enfant. Aujourd’hui, c’est l’une de mes forces. Mais je sais que je dois continuer à m’améliorer. »
Source : Article adapté et traduit à partir d’un contenu publié dans Marca

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